Assis à observer ce monde.

Publié le 22/09/2025 à 23:26 par lespassionsdunevie Tags : centerblog image prix vie moi monde argent fleur belle fond pouvoir livre
Assis à observer ce monde.

CROIX_123V

Assis à observer ce monde. Plus je
le regarde, plus, il me dégoûte.
Les cœurs sont vides, les âmes sont sales, chaque jour, les valeurs se font amputer, devenant un univers sans écoute.
 
Tant de regards trompeurs, tant de
paroles empoisonnées...Respirer
l'hypocrisie dans l’air, exister en un
temps où tout est bon pour dominer.
 
Au fond, l’homme est une bête, dans cette longue chaîne alimentaire. Il te mord sans hésiter, te serre la main pour mieux te trahir, comme si cela
était naturel, presque légendaire.
Il te sourit quand il ment, il manipule les mots quand il parle, il n'y a plus l'honneur des anciens brigands,
plus de justice, seulement des visages qui s'étalent.
 
 
Leur spectacle est si flatteur
mais cache un véritable calcul. Tout n'est que tromperie. Combien d'humains comprennent à quel point, tout cela devient ridicule, une vraie parodie ?
 
Leur bonté n'est qu'un jeu
d'apparences, de belle mise en scène où le peuple, soit il reste à l'écart, soit il s'invite dans la danse.
 
 
Ils vendraient père et mère pour
monter d’un étage. L’ambition est nécessaire, mais pas à n'importe quel prix.
 
Ils te diront que c'est normal, qu’il faut tourner la
page, qu'il faut bien avancer dans la vie.
Mais tourner la page, ce n'est pas de brûler
le livre, ce n'est pas trahir les siens.
Existe-t-il un prix, pour le droit de
vivre ?
Moi, mon esprit s’est éloigné, j'ai fui cette gigantesque mascarade. Le monde est trop infecté, gangrené par tant de vices et d'argent qu'il est tombé malade.
Je préfère l'ombre à la lumière, la solitude
aux faux sourires, car dans mon silence, je n'ai aucune raison de mentir.
 
L'humanité s'efface, noyée dans la
corruption et une sorte de
dépravation. Chacun veut son trône, tout en construisant sa propre prison.
 
Je vois tous ces pantins, qui dansent au rythme du pouvoir,
esclave d'un système ou penser et aimer deviennent illusoires.
 
Fleur BELLIEUD